La République de Djibouti, occupe une position géographique stratégique à l’entrée de la mer Rouge, reliant l’Afrique à l’Asie.
Cette position en fait un carrefour crucial pour les échanges commerciaux régionaux, en particulier pour l’Éthiopie, son voisin enclavé. Le port de Djibouti est un acteur clé de la connectivité régionale, contribuant significativement à l’économie nationale en générant des revenus et des emplois. Le secteur des transports, principalement par route, est vital pour Djibouti, bien que l’état des routes, notamment la RN1, se soit détérioré en raison du trafic intense. Pour améliorer cette situation, le gouvernement, avec l’appui de partenaires comme la Banque africaine de développement, a lancé un programme de réhabilitation de la RN1, ciblant notamment un tronçon de 40 km entre Doudou-Balale et Dikhil, dans le but d’assurer un corridor de transport sécurisé vers l’Éthiopie.
La réalisation du projet de reconstruction du tronçon de 40 km de la route RN1 entre Doudou-balale et Dikhil pourrait engendrer des impacts négatifs sur l’équilibre écologique, physique, socio-économique et l’environnement en général. L’objectif de cette étude est d’identifier, d’évaluer et de proposer des mesures d’atténuations des impacts environnementaux et sociaux potentiels du projet.
Justificatif de l’étude
Le projet de reconstruction de la route nationale RN1 en République de Djibouti nécessite la réalisation d’une Étude d’Impact Environnemental et Social (EIES). Cette étude est obligatoire en vertu de la législation djiboutienne, qui impose à tout projet susceptible d’affecter l’environnement de procéder à une telle évaluation.

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